Mémento de pratique cinématographique

Avant-propos

Le cinéma est un langage ; comme tout langage, il possède un vocabulaire, une grammaire, une syntaxe, des règles, des codes qui évoluent depuis le début de son histoire.

Les règles exposées ci-après, même si elles ont évolué et ne cessent de le faire, restent celles du cinéma classique, c’est-à-dire celles du cinéma hollywoodien (1910), lequel se proposait de faire oublier au spectateur qu’il assistait à une fiction. Dès les années 1920, le cinéma russe remettait en question cette conception du cinéma. Depuis, nombre de réalisateurs, qu’ils appartiennent ou non à différentes écoles, n’ont cessé de transgresser ces règles. Mais avant de transgresser les règles en conscience, encore faut-il les connaître.

À l’heure où l’image prend une place essentielle, non seulement dans le divertissement mais aussi dans l’information du citoyen, où les moyens de sa production et de sa diffusion paraissent à la portée de n’importe quel possesseur de téléphone portable et d’ordinateur, il paraît essentiel de donner quelques clés, non seulement à l’apprenti réalisateur, mais aussi au spectateur. Ce mémento a pour but d’en rappeler les principales. Elles s’appliquent tout autant au cinéma dit de fiction qu’au cinéma documentaire ou de reportage, même si le contrôle que l’on peut avoir sur ce que l’on filme est plus important lors d’une fiction.

Ce document laissera de côté l’étape de l’écriture (synopsis, scénario, découpage technique, etc.) et se consacrera à celle du tournage et, pour la partie postproduction, à celle du montage. Il s’inspire très largement d’un ouvrage1 publié par le CLEMI2. Tous les dessins sont issus de cet ouvrage.

1 Le reportage vidéo en classe de Jean-Claude Baudouin – CLEMI (Éditeur) – 1990

2 Centre de liaison de l’enseignement et des médias de l’information

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